" LUCIEN REBATET "
⚡ https://anardedroite.wordpress.com/2017/03/14/lucien-rebatet/comment-page-1/#comment-1791 ( Rebatet anarchiste de droite )
✔️ https://www.youtube.com/watch?v=kWsP-qNJ_C0&feature=emb_title ( " contre-culture fasciste " )
⚡ https://www.youtube.com/watch?v=zPZ4p1iEIwk&feature=emb_title ( " Mémoires d'un homme de droite " )
✔️ https://www.youtube.com/watch?v=xfNIyQTy1II ( " Je suis partout " le célèbre hebdo )
⚡ https://www.youtube.com/watch?v=72Fyj2uA338 ( ITW Rebatet 1969 )
✔️ https://freepdf.info/index.php?tag/Je%20suis%20partout ( Tout Rebatet en PDF )
⚡ https://www.youtube.com/watch?v=C_bOm474nbQ ( Brasillach la mort en face )


" LA SOLUTION ? ANARCHISTE DE DROITE " !!!!!
⚡ https://anardedroite.wordpress.com/category/anar-de-droite/
✔️ https://www.youtube.com/watch?v=49lM_B_6K3A
⚡ https://www.youtube.com/watch?v=-d7I5xNIYsA&t=85s ( Youpin BHL à chier !!!!! )

Dans le souvenir des années noires, l’ombre de Lucien Rebatet plane comme la figure de l’opprobre absolue. Son nom ne peut que susciter le genre d’indignation qui clôt le débat avant d’être entamé, fortifiant les digues de silence qui entourent son oeuvre. « Je n’ai jamais eu dans les veines un seul globule de sang démocratique. » Reconnaissons que Rebatet ne s’est guère distingué en politique par la nuance, au niveau du teint, il ne se réclamait que du brun. A la libération, sa dérive fasciste lui vaut d’être condamné à mort, puis miraculeusement gracié. Depuis il traine derrière lui l’odieux parfum de ceux à qui on ne parvient pas à pardonner. Cela ne dispense pas de le lire !

Celui qui fut à la fois l’auteur d’un des plus beaux romans du siècle dernier (Les deux étendards), un critique de cinéma visionnaire et un solide historien de la musique, demeure à jamais dans l’esprit de tous l’auteur du best-seller de la collaboration:  les Décombres. L’image de nazillon forgée par cet « abominable chef d’œuvre » dixit Galtier-Boissière, laisse croire qu’il n’y aurait aucun intérêt à s’y frotter. 

On rétorquera que d’autres se sont au moins tout autant fourvoyés, qu’aucune bagatelle aussi immonde soit-elle ne peut écarter un Voyage au bout de la nuit. Peut-être qu’un jour Rebatet profitera de cette jurisprudence; et qu’on cessera de jeter l’ampoule avec la lampe en enterrant Les Deux Etendards sous les Décombres. Histoire de se payer le luxe de ne pas démentir F.Mitterand, qui goutait de susurrer à l’oreille des intrigants « qu’il y a deux sortes d’hommes: ceux qui ont lu les Deux Etendards, et les autres». 

 De toute cette (parfois)« peu ragoutante famille des anarchistes de droite », Rebatet est certainement l’agent le plus répulsif, le mécréant qu’il convient d’haïr. Mais le souffre qui enténèbre sa mémoire ne doit pas faire oublier certains charmes essentiels; les voluptueux fracas de son souffle. 
Alliant scalpel d’âmes, lyrisme colérique, et hurlements métaphysiques, la société est repeinte au vitriol. Une fois approché, le lecteur ne pourra que constater qu’il n’existe que peu de chants d’une violence aussi fine et désespérée. Comme l’aurait conclu le Comte de Lautréamont : « Allez-y voir vous-mêmes, si vous ne voulez pas me croire ».

Né en 1903 à Moras‑en‑Valloire dans la Drôme, fils d’un notaire républicain, mais d’ascendance maternelle cléricale et réactionnaire, il fut comme tant d’autres un élève des Pères et c’est son séjour comme interne au collège des Maristes de Saint‑Chamond qui, sans doute, a façonné sa personnalité de façon décisive. Dès l’âge de neuf ans, il intègre donc des instituts qui le conduiront à l’obtention du baccalauréat en 1921. 
Jusqu’en 1929, il oscille entre Lyon et Paris, s’essayant sans succès au droit et à la philosophie ; il cède au dilettantisme tout en occupant divers emplois, comme répétiteur ou employé d’assurance. Il profite de son temps libre pour écrire:

« Nous autres ne pouvons avoir le choix qu’entre deux attitudes, nous déclarer pour l’anarchie ou pour l’aristocratie. Elles abhorrent l’une et l’autre la fiente égalitaire. Je professerais volontiers que le régime le plus propice à l’épanouissement de notre espèce à nous et à l’accomplissement de son oeuvre, seuls buts qui nous importent, serait celui d’un despotisme vigoureux et éclairé. Je suis d’ailleurs convaincu qu’il est purement utopique de l’espérer d’ici longtemps, et ce n’est pas mon affaire d’y travailler. »

En outre il se retrouve à plusieurs reprises surveillant dans des écoles catholiques. La rigueur des institutions fréquentées nourrit en lui une aversion pour le catholicisme que l’on retrouve dans Les Décombres comme dans ses derniers articles pour le journal d’extrême droite Rivarol. Cette hostilité franchit un seuil lorsqu’il simule une conversion mystique au catholicisme pour séduire la compagne d’un de ses amis. Cette expérience, déterminante, constituera la trame des Deux Étendards (1952). Néanmoins, les liens interpersonnels tissés dans ce milieu lui permettent de rentrer en 1929 à L’Action française qui, suite aux départs occasionnés par la condamnation pontificale de 1926, ouvrait ses colonnes à une nouvelle génération de jeunes plumes.

C’est le début d’une carrière en un sens paradoxale puisqu’elle va l’amener à se faire le défenseur de l’art moderne dans les colonnes d’une presse maurrassienne vouée jusqu’alors à l’exaltation de tous les traditionalismes, à ce qu’il nommera plus tard « l’esthétique mistralienne ou néo-classique de la maison », merveilleusement adaptée selon lui aux « moeurs des Jeunes Filles Royalistes, à leurs virginités quadragénaires ». Il est vrai que son entrée au quotidien monarchiste avait été le fait du hasard et qu’elle n’avait revêtu à peu près aucune dimension idéologique. 

Sans doute éprouvait-il une certaine sympathie pour un mouvement qui lui semblait marqué du sceau de l’anticonformisme et dont les orientations pouvaient flatter en lui l’aristocratisme du bohème et de l’esthète. Rebatet entame sa carrière de critique de cinéma à l’heure où le système français de production, naguère le premier du monde, connaît une crise profonde et où le septième art lui-même, bouleversé par l’apparition récente du parlant, connaît un problème de définition souvent vécu comme une question de vie ou de mort.

Il tiendra dans le journal de Maurras les rubriques musicale, littéraire et cinématographique, où il écrit sous le pseudonyme de François Vinneuil. Mais il ne traite pas de politique avant 1932. Son « droitisme » s’affirme : « Ils n’ont pas à souhaiter un autre maitre, comme les esclaves. Eux, ce sont les hommes libres. Ils savent aussi, par longue tradition et bonne expérience, que le premier caractère de notre espèce est d’être imperfectible, ce qui vous purge merveilleusement de toute rêverie sociale. » Répandre autour de lui « une petite odeur révolutionnaire », voilà qui satisfait sa « jeunesse inoccupée et remplie de troubles velléités.

Son hostilité intransigeante au communisme, n’allait lui laisser d’autre issue que l’engagement dans le camp du fascisme dès lors que l’urgence du politique s’imposerait à lui et que le régime républicain, identifié d’ailleurs dès l’origine à cette bourgeoisie tant honnie, lui apparaîtrait de surcroît comme engagé irrémédiablement dans la voie de l’impuissance et de l’abaissement.

Or ce constat, Rebatet le fait (ou croit le faire) au milieu des années 1930 quand, face au volontarisme et aux succès claironnés des régimes totalitaires, la IIIe République a l’air décidément incapable de relever les multiples défis de l’époque. 

De là son adhésion progressive à l’idée d’une révolution fasciste qui lui semble l’ardente nécessité de l’époque, adhésion dont on peut suivre les manifestations de plus en plus voyantes dans les colonnes d’un Je suis partout devenu un journal de combat.

La prise du pouvoir par Hitler provoque une émigration massive d’artistes juifs, producteurs et metteurs en scène d’Allemagne vers les studios français. Jusque là Rebatet affichait un certain cosmopolitisme artistique. C’est paradoxalement son intérêt pour le cinéma qui l’amène à se radicaliser. Dans ce secteur la présence des artistes juifs sera décriée par les cinéastes français eux-mêmes qui, dans une
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🔴 " Lucien REBATET # 1 ANTI ☭ ✡︎ JE👺W ✡︎ ☭ RIGHT-WING ANARCHIST ✞ JOURNALIST OF ALL TIME " ©

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⚡ https://www.youtube.com/watch?v=zPZ4p1iEIwk&feature=emb_title ( " Mémoires d'un homme de droite " )
✔️ https://www.youtube.com/watch?v=xfNIyQTy1II ( " Je suis partout " le célèbre hebdo )
⚡ https://www.youtube.com/watch?v=72Fyj2uA338 ( ITW Rebatet 1969 )
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Dans le souvenir des années noires, l’ombre de Lucien Rebatet plane comme la figure de l’opprobre absolue. Son nom ne peut que susciter le genre d’indignation qui clôt le débat avant d’être entamé, fortifiant les digues de silence qui entourent son oeuvre. « Je n’ai jamais eu dans les veines un seul globule de sang démocratique. » Reconnaissons que Rebatet ne s’est guère distingué en politique par la nuance, au niveau du teint, il ne se réclamait que du brun. A la libération, sa dérive fasciste lui vaut d’être condamné à mort, puis miraculeusement gracié. Depuis il traine derrière lui l’odieux parfum de ceux à qui on ne parvient pas à pardonner. Cela ne dispense pas de le lire !

Celui qui fut à la fois l’auteur d’un des plus beaux romans du siècle dernier (Les deux étendards), un critique de cinéma visionnaire et un solide historien de la musique, demeure à jamais dans l’esprit de tous l’auteur du best-seller de la collaboration: les Décombres. L’image de nazillon forgée par cet « abominable chef d’œuvre » dixit Galtier-Boissière, laisse croire qu’il n’y aurait aucun intérêt à s’y frotter.

On rétorquera que d’autres se sont au moins tout autant fourvoyés, qu’aucune bagatelle aussi immonde soit-elle ne peut écarter un Voyage au bout de la nuit. Peut-être qu’un jour Rebatet profitera de cette jurisprudence; et qu’on cessera de jeter l’ampoule avec la lampe en enterrant Les Deux Etendards sous les Décombres. Histoire de se payer le luxe de ne pas démentir F.Mitterand, qui goutait de susurrer à l’oreille des intrigants « qu’il y a deux sortes d’hommes: ceux qui ont lu les Deux Etendards, et les autres».

De toute cette (parfois)« peu ragoutante famille des anarchistes de droite », Rebatet est certainement l’agent le plus répulsif, le mécréant qu’il convient d’haïr. Mais le souffre qui enténèbre sa mémoire ne doit pas faire oublier certains charmes essentiels; les voluptueux fracas de son souffle.
Alliant scalpel d’âmes, lyrisme colérique, et hurlements métaphysiques, la société est repeinte au vitriol. Une fois approché, le lecteur ne pourra que constater qu’il n’existe que peu de chants d’une violence aussi fine et désespérée. Comme l’aurait conclu le Comte de Lautréamont : « Allez-y voir vous-mêmes, si vous ne voulez pas me croire ».

Né en 1903 à Moras‑en‑Valloire dans la Drôme, fils d’un notaire républicain, mais d’ascendance maternelle cléricale et réactionnaire, il fut comme tant d’autres un élève des Pères et c’est son séjour comme interne au collège des Maristes de Saint‑Chamond qui, sans doute, a façonné sa personnalité de façon décisive. Dès l’âge de neuf ans, il intègre donc des instituts qui le conduiront à l’obtention du baccalauréat en 1921.
Jusqu’en 1929, il oscille entre Lyon et Paris, s’essayant sans succès au droit et à la philosophie ; il cède au dilettantisme tout en occupant divers emplois, comme répétiteur ou employé d’assurance. Il profite de son temps libre pour écrire:

« Nous autres ne pouvons avoir le choix qu’entre deux attitudes, nous déclarer pour l’anarchie ou pour l’aristocratie. Elles abhorrent l’une et l’autre la fiente égalitaire. Je professerais volontiers que le régime le plus propice à l’épanouissement de notre espèce à nous et à l’accomplissement de son oeuvre, seuls buts qui nous importent, serait celui d’un despotisme vigoureux et éclairé. Je suis d’ailleurs convaincu qu’il est purement utopique de l’espérer d’ici longtemps, et ce n’est pas mon affaire d’y travailler. »

En outre il se retrouve à plusieurs reprises surveillant dans des écoles catholiques. La rigueur des institutions fréquentées nourrit en lui une aversion pour le catholicisme que l’on retrouve dans Les Décombres comme dans ses derniers articles pour le journal d’extrême droite Rivarol. Cette hostilité franchit un seuil lorsqu’il simule une conversion mystique au catholicisme pour séduire la compagne d’un de ses amis. Cette expérience, déterminante, constituera la trame des Deux Étendards (1952). Néanmoins, les liens interpersonnels tissés dans ce milieu lui permettent de rentrer en 1929 à L’Action française qui, suite aux départs occasionnés par la condamnation pontificale de 1926, ouvrait ses colonnes à une nouvelle génération de jeunes plumes.

C’est le début d’une carrière en un sens paradoxale puisqu’elle va l’amener à se faire le défenseur de l’art moderne dans les colonnes d’une presse maurrassienne vouée jusqu’alors à l’exaltation de tous les traditionalismes, à ce qu’il nommera plus tard « l’esthétique mistralienne ou néo-classique de la maison », merveilleusement adaptée selon lui aux « moeurs des Jeunes Filles Royalistes, à leurs virginités quadragénaires ». Il est vrai que son entrée au quotidien monarchiste avait été le fait du hasard et qu’elle n’avait revêtu à peu près aucune dimension idéologique.

Sans doute éprouvait-il une certaine sympathie pour un mouvement qui lui semblait marqué du sceau de l’anticonformisme et dont les orientations pouvaient flatter en lui l’aristocratisme du bohème et de l’esthète. Rebatet entame sa carrière de critique de cinéma à l’heure où le système français de production, naguère le premier du monde, connaît une crise profonde et où le septième art lui-même, bouleversé par l’apparition récente du parlant, connaît un problème de définition souvent vécu comme une question de vie ou de mort.

Il tiendra dans le journal de Maurras les rubriques musicale, littéraire et cinématographique, où il écrit sous le pseudonyme de François Vinneuil. Mais il ne traite pas de politique avant 1932. Son « droitisme » s’affirme : « Ils n’ont pas à souhaiter un autre maitre, comme les esclaves. Eux, ce sont les hommes libres. Ils savent aussi, par longue tradition et bonne expérience, que le premier caractère de notre espèce est d’être imperfectible, ce qui vous purge merveilleusement de toute rêverie sociale. » Répandre autour de lui « une petite odeur révolutionnaire », voilà qui satisfait sa « jeunesse inoccupée et remplie de troubles velléités.

Son hostilité intransigeante au communisme, n’allait lui laisser d’autre issue que l’engagement dans le camp du fascisme dès lors que l’urgence du politique s’imposerait à lui et que le régime républicain, identifié d’ailleurs dès l’origine à cette bourgeoisie tant honnie, lui apparaîtrait de surcroît comme engagé irrémédiablement dans la voie de l’impuissance et de l’abaissement.

Or ce constat, Rebatet le fait (ou croit le faire) au milieu des années 1930 quand, face au volontarisme et aux succès claironnés des régimes totalitaires, la IIIe République a l’air décidément incapable de relever les multiples défis de l’époque.

De là son adhésion progressive à l’idée d’une révolution fasciste qui lui semble l’ardente nécessité de l’époque, adhésion dont on peut suivre les manifestations de plus en plus voyantes dans les colonnes d’un Je suis partout devenu un journal de combat.

La prise du pouvoir par Hitler provoque une émigration massive d’artistes juifs, producteurs et metteurs en scène d’Allemagne vers les studios français. Jusque là Rebatet affichait un certain cosmopolitisme artistique. C’est paradoxalement son intérêt pour le cinéma qui l’amène à se radicaliser. Dans ce secteur la présence des artistes juifs sera décriée par les cinéastes français eux-mêmes qui, dans une